Iles de Maio et Fogo et Boa Vista
L’île de Maio présente des similitudes avec l’île sœur de Boa Vista : paysages désertiques, superbes plages de sable blanc, mœurs paisibles… Mais la petite enclave de Maio bénéficie d’une géologie plus adaptée à la conservation de l’eau. Puits, digues et pompes solaires ont permis un reboisement significatif. La modeste ville principale de Vila do Porto Ingles distille une douceur de vivre qui, paradoxalement, n’a pas encore trop encouragé le tourisme. Mais les investisseurs font aujourd’hui des projets. On en profitera donc pour jouir des calmes délices de ce petit bout de paradis sur mer qui abriteune population...
L’île de Sal doit son importance à la présence de son aéroport international. Surnommée le « porte-avions du Cap-Vert », elle a surtout une vocation sportive et balnéaire. Sportive car les adeptes de surf y bénéficient d’un spot d’exception. Balnéaire car les amateurs de farniente y trouvent de superbes plages où se la couler douce dans une ambiance décontractée. L’infrastructure hôtelière autour de Santa Maria, la ville principale, est d’ailleurs en pleine explosion. Le reste de l’île, plate et aride, offre des paysages dépouillés à parcourir en véhicule tout-terrain, des sites insolites tels que les anciennes salines...
Un peu délaissée du fait de son aspect austère, São Nicolau est encore peu touchée par le tourisme. Ses habitants, en majorité pêcheurs et agriculteurs, peuvent ressentir un certain isolement mais, enracinés à leurs terres fertiles et à leurs riches traditions, ils continuent à vivre avec fierté et courage. La communauté de São Nicolau perpétue les valeurs de solidarité et d’entraide qui lui ont permis de lutter contre les terribles famines et l’émigration. Tous les visiteurs louent l’extrême gentillesse des insulaires dotés d’un incomparable sens de l’accueil. Découpée, accidentée, mais assez accessible...
La plus grande et la plus peuplée des îles du Cap-Vert est un symbole entouré par les vagues et le vent du large. Quintessence de l'archipel, avec ses contrastes, ses odeurs, ce « je-ne-sais-quoi » très particulier entre Afrique et Brésil, Santiago offre des criques magnifiques bercées par le clapotis des eaux. Entre le massif volcanique du Pico da Antonia au sud de l'île avec ses coulées de lave figée et le massif de Malagueta, au nord, c'est toute la capverdianité qui déploie ses ailes comme un grand oiseau fait de nostalgies et de musiques. Les vallées silencieuses, les montagnes fières, les marchés colorés...





