Ouest... de Mahajanga à Belo sur Tsiribihina
Malgré un passé historique prestigieux, l'ouest de Madagascar souffre de plusieurs handicaps : la déforestation et les mauvaises voies de communication. Tout n'est pourtant pas négatif : cette partie du pays possède d'incontestables centres d'intérêt culturels et naturels. Avec ses ambiances déjà africaines, la région mérite d'être découverte presque en pionnier. A l'embouchure de la rivière qui lui a donné son nom, face au canal du Mozambique, Morondava offre dix mois d'ensoleillement sur douze. La ville mérite l'escale ! Contrairement à ce qui se passe ailleurs à Madagascar, les pêcheurs ont conscience...
Tour à tour surnommée côte de la Vanille, côte des Pirates ou côte du Palissandre, la longue côte orientale de Madagascar, ancien repaire de flibustiers, est l'une des régions les plus verdoyantes du pays. Bénéficiant de fortes pluies du début décembre à la fin du mois de mars, elle est riche de belles forêts tropicales et de longues plages bordées de diverses variétés de palmiers. Elle est aussi riche de sa population : les Betsimisaraka (« Ceux qui ne se séparent pas »), qui sont l'une des plus jeunes ethnies du pays. À Madagascar, la variété des paysages, des hommes et de leurs origines donnent le ton. À l’intérieur...
Changement de décor ! La végétation exubérante cède la place à une savane herbeuse et à un environnement semi-désertique. En filant vers la pointe méridionale de l'île, la nature devient plus sauvage, aride et désertique. L'environnement humain est très riche : entre les pêcheurs nomades et les Bara, réputés pour la décoration de leurs tombeaux, la région présente de fascinantes facettes naturelles, culturelles et humaines. Présentant un climat sec, le paysage se compose toutefois ici et là de cocotiers et de manguiers mais surtout dominé par les Satrana, une variété de palmiers aux palmes dentelées. Avant tout...
Antananarivo déconcerte ! Notamment grâce à son architecture et à son plan d'urbanisme : les hautes et étroites maisons de brique rouge montent à l'assaut des collines dans un désordre qui reste un défi aux règles urbanistiques modernes. Typiques, ces bâtisses ressemblent à des maisons de poupée. Serrées le long d'escaliers abrupts ou de ruelles parfois défoncées qui grimpent ou dégringolent des collines. Parfois, une rizière profite d'un terrain qui a échappé à la construction. Partout, la gentillesse des habitants ajoute encore au charme de la ville. Sa capitale Antananarivo se trouve sur les Hautes Terres...





