La prochaine Conférence des Nations Unies sur le Climat se déroulera à Copenhague, au Danemark, du 7 au 18 décembre 2009. Les chefs d’Etat et représentants de 192 pays seront réunis pour dégager un accord international de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) pour lutter contre le réchauffement climatique. Des scientifiques se sont rencontrés dès mars 2009 à Copenhague, afin de mettre en commun les connaissances les plus récentes sur le changement climatique, dans l'optique de préparer cette conférence. Du 1er au 12 juin 2009, les délégués de 183 pays se sont rencontrés à Bonn avec pour objectif de discuter les textes clés de la négociation qui serviraient de base aux accords sur le changement climatique à Copenhague. Afin que la conférence de Copenhague puisse être considérée comme un succès, il faudrait aboutir à la conclusion d'un accord scellant les quatre points suivants. De quelle quantité les pays développés veulent-ils réduire leurs émissions de gaz à effet de serre… Dans quelles proportions les pays en développement, tels que la Chine et l'Inde vont-ils limiter l'augmentation de leurs émissions… De quelles aides (financières et technologiques), les pays en développement à limiter leurs émissions et à s'adapter....
Qu'est-ce que c'est…
Selon une étude menée par Looneo, une importante communauté de consommateurs en ligne, la prise de conscience écologique est une réalité chez les internautes. Ils se disent bien informés sur le développement durable, et consomment ainsi avec responsabilité. Problème : seulement 3 % d’entre eux savent ce qu’est le Sommet de Copenhague… La consommation responsable semble être devenue un réflexe chez les internautes français : d’après l’enquête réalisée par Looneo au début du mois (sur un échantillon de 1900 personnes, représentatif de la communauté Internet française), 91 % d’entre eux « ont modifié leur comportement de consommation ces deux dernières années en faveur de l’écologie ».
• Copenhague, l’après Kyoto : Le sommet de Copenhague doit déboucher sur la signature d’un accord pour succéder au Protocole de Kyoto, qui arrive à échéance à la fin de l’année 2012. Ce texte doit fixer de nouveaux engagements chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour la période 2013-2020 et, peut-être, à plus long terme. Il devrait également contenir des précisions sur le financement des mesures de lutte contre le changement climatique à mettre en œuvre dans les différents pays (quotas d’émissions, contre la déforestation…).
• L’actualité du sommet de Copenhague : Plusieurs réunions préparatoires au sommet de Copenhague se sont déroulées ces derniers mois. Des négociations préliminaires qui ont mis en exergue les désaccords entre pays riches et émergents. Ces derniers attendent des engagements chiffrés très ambitieux de la part des pays les plus développés et des aides financières censées leur permettre de s’adapter au changement climatique. Les associations environnementales redoutent donc que l’accord issu du sommet de Copenhague ne soit pas à la hauteur de l’enjeu climatique. Pour tenter de trouver in extremis un terrain d’entente, pays riches et émergents multiplient les réunions bilatérales.
Climat, l'avenir du monde se joue à Copenhague
Lundi 7 décembre, s'ouvre à Copenhague le Sommet des Nations Unies sur le climat. Un rendez-vous crucial dans la lutte contre le réchauffement climatique. Après des mois de négociations compliquées, pays riches, émergents et en développement ont jusqu'au 18 décembre pour s'engager sur des objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. A l'occasion du Sommet de Copenhague, GEO.fr décrypte les enjeux de cette négociation climatique décisive pour l'avenir de la planète. Les enjeux économiques entourant la conférence de Copenhague sur le climat sont considérables. Pour la Solidarité leur consacre une étude approfondie sous trois angles : le premier replace la conférence dans son contexte historique et explore les dimensions macroéconomiques de la conférence elle-même, ainsi que celles des politiques de lutte contre le réchauffement climatique sur fond de crise ; le deuxième prend la mesure de la fiscalité environnementale.