Une énergie renouvelable est une source d'énergie provenant de phénomènes naturels (soleil, marée, terre) et qui se renouvelle assez rapidement pour être considérée comme inépuisable. Ainsi, le facteur vitesse de consommation et de régénération constitue une des caractéristiques des énergies renouvelables. Le bois, par exemple, est considéré comme une énergie renouvelable s'il pousse plus d'arbre qu'on en coupe. A contrario, le pétrole n'est pas une énergie renouvelable puisque les réserves n'ont pas le temps de se reconstituer comparativement au temps que nous mettons à les consommer. Nos propres comportements de consommateur définissent ainsi le caractère renouvelable de chaque source d'énergie. La notion d'énergie renouvelable n'est pas forcément liée à celle d'énergie propre ou sûre. Tout dépend du degré d'exigence que l'on se fixe. Se chauffer au bois induit nécessairement le transport avec tout ce que cela peut impliquer... Et de prendre en compte notion d'énergie primaire.
C'est quoi les énergies renouvelables
Les énergies renouvelables sont des énergies fondées sur l’utilisation des éléments naturels (terre, eau, vent) et de la lumière du soleil, renouvelées ou régénérées naturellement et inépuisables. Elles se déclinent en énergies géothermique, hydroélectrique, éolienne, solaire et marémotrice. La biomasse (bois, plantes, déchets agricoles...) est également une source d'énergie renouvelable. Le recours aux énergies renouvelables est au cœur des préoccupations politiques contemporaines qui visent à réduire l’exploitation des ressources fossiles, à l’instar du pétrole et du charbon. Ces énergies sont souvent présentées, un peu rapidement, comme n’ayant aucun impact sur l’environnement.
• Inconvénients : avoir recours aux énergies renouvelables signifie adapter les infrastructures de production par de grands chantiers. Exploiter de telles énergies peut avoir un impact négatif sur les écosystèmes (barrages, inondations de vallées…). Les projets sont chers à mettre en œuvre, et « énergies renouvelables » ne rime pas toujours avec « énergies propres » : construire les sites entraîne une production de CO2, et l’utilisation d’énergies renouvelables peut dégager de la chaleur. A ce jour, le seul rendement des énergies renouvelables ne suffirait pas à satisfaire la demande énergétique mondiale ; d’où un recours encore fort au pétrole, au charbon, et comme en France, au nucléaire.
• Actualité des énergies renouvelables : L’intensification du recours aux énergies renouvelables remonte à la signature du protocole de Kyoto en 1997. En France, le récent grenelle de l’environnement a fixé un ambitieux projet de 20% d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique française d’ici 2020. En décembre 2009 aura lieu la prochaine conférence des Nations Unies sur le changement climatique, à Copenhague. Les énergies renouvelables, sujet de préoccupation politique contemporaine, devraient être au cœur des débats. L’émergence de nouvelles puissances industrielles comme l’Inde ou la Chine amène à reconsidérer la part des énergies renouvelables dans l’avenir de la production énergétique mondiale. Le grenelle de mer de juin 2009, vise à envisager l’océan comme une des sources d’énergies renouvelables.
Énergies renouvelables et maîtrise de l'énergie
Après deux siècles de révolution industrielle et de développement énergétique fondé principalement sur les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz, etc.), les années 1970 marquent un retour aux énergies renouvelables et à une meilleure maîtrise de l'énergie grâce à une prise de conscience dans le contexte dramatique des chocs pétroliers. Le terme "énergies renouvelables" n'est pas une expression rigoureusement scientifique mais recouvre des réalités différentes pour désigner toute source d'énergie alternative utilisée plus ou moins récemment en substitution des énergies fossiles. Ce n'est que dans les années 1970, cependant, qu'on a commencé à s'intéresser de près à ce domaine de la science jusque-là obscur. En 1988 a été créé le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), sur l'initiative du programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) et de l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Approuvé après un examen approfondi par des centaines d'experts, le rapport a influencé les négociations qui ont abouti aux conventions de Rio de Janeiro et de Kyoto....