Le terme "puits de carbone" est utilisé pour désigner les réservoirs naturels ou artificiels qui absorbent le carbone présent dans l’air. Les puits de carbone constituent un outil essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique, car ils permettent de capter et de stocker une partie importante du dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère. Désigne le processus qui extrait les gaz à effet de serre de l'atmosphère, soit en les détruisant par des procédés chimiques, soit en les stockant sous une autre forme. Exemple : le dioxyde de carbone est souvent stocké dans l'eau des océans, les végétaux ou les sous-sols. Les forêts et les océans absorbent environ la moitié des émissions de carbone. Les océans constituent même un stockage durable pour ce carbone : en effet, tout excès de CO2 qui s'y dissous est entraîné depuis la surface vers les eaux profondes. Les modèles numériques annoncent qu'il peut y être immobilisé pendant plusieurs siècles. Au contraire, les forêts rejettent dans l'atmosphère le CO2 qu'elles ont absorbé plus rapidement : entre 20 et 80 ans selon qu'il s'agit de forêts tempérées, tropicales ou boréales.
Puits de carbone naturels et artificiels
Le puits de carbone désigne le processus qui extrait les gaz à effet de serre de l'atmosphère, soit en les détruisant par des procédés chimiques, soit en les stockant sous une autre forme. Un puits de carbone désigne en effet un système naturel ou artificiel permettant de capter et de stocker une quantité significative de dioxyde de carbone (CO2), de manière à en limiter la concentration dans l'atmosphère. Les océans constituent même un stockage durable pour ce carbone : en effet, tout excès de CO2 qui s'y dissous est entraîné depuis la surface vers les eaux profondes. Les modèles numériques annoncent qu'il peut y être immobilisé pendant plusieurs siècles. Au contraire, les forêts rejettent dans l'atmosphère le CO2 qu'elles ont absorbé beaucoup rapidement : entre 20 et 80 ans selon forêts tempérées, tropicales ou boréales.
• Stocké dans l'eau des océans, les végétaux ou les sous-sols : Il faut distinguer puits de carbone "naturels" et "artificiels". Les différents écosystèmes terrestres et maritimes constituent les principaux puits de carbone naturels de notre planète : Les océans : grâce au corail et au plancton, ils auraient déjà absorbé près d’un tiers des émissions "historiques" de carbone. Mais la hausse importante des émissions de CO2 et la pollution des littoraux ont "acidifié" les océans, dont la capacité à absorber du carbone baisse régulièrement ces dernières années ; Les forêts : les arbres captent de grandes quantités de CO2. Les forêts tropicales absorberaient 15% des émissions liées aux activités humaines.
• Puits de carbone, avantages et inconvénients : Les voyageurs tout comme l’industrie du tourisme consomment d’importantes quantités de produits dérivés des combustibles fossiles, notamment pour les activités de transport aérien et routier (Kelly et Williams, 2007). Des gaz à effet de serre associés à cette consommation sont libérés dans l’atmosphère, contribuant aux changements climatiques d’origine anthropogénique, ce qui devrait continuer d’avoir des incidences à la fois positives et négatives sur les destinations. Les voyageurs et l’industrie du tourisme sont donc appelés à participer à la recherche de solutions d’atténuation. Un puits de carbone est un élément qui absorbe plus de carbone qu’il n’en rejette.
Émissions de gaz à effet de serre, hors puits de carbone
La lutte contre le changement climatique est un enjeu planétaire majeur. Il y a des écarts importants entre les émissions de gaz à effet de serre émises par les régions. Elles dépendent de la nature de leurs activités économiques, plus ou moins consommatrices d’énergie fossile, de l’isolation thermique de l’habitat et des modes de déplacements. L’objectif national fixé par la loi d’orientation sur l’énergie de 2005 est de diviser par 4 les émissions de 1990 d’ici 2050. De même ne sont pas prises en comptes les émissions des sources biotiques (forêts non gérées par l'homme, prairies naturelles, zones humides et rivières, feux de forêt). Sont donc prises en compte uniquement les émissions occasionnées par les activités humaines ou gérées par l'homme. Les émissions maritimes et aériennes internationales ne sont pas comptabilisées.