Le château de Versailles est l'un des monuments français les plus visités au monde avec ses 7,5 millions de visiteurs chaque année. Cet engouement est sûrement dû à son imposante bâtisse de 67 121 m2, à ses hectares de jardins et à ses impressionnantes collections de peintures et de sculptures qui en font un monument d'exception. En 1668, Louis XIV décide de transformer l’ancien pavillon de chasse de son père Louis XIII. Il en fait le Château de Versailles, qui, quatorze ans plus tard, devient le siège de la Cour du Roi et la capitale politique de la France. Symbole de la toute-puissance du Roi Soleil, le palais illumine alors le pays par son faste et sa magnificence. Continuellement enjolivé par des architectes, des sculpteurs et des peintres, Versailles devint la résidence privilégiée des rois Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. Mais la renommée du château tient également au fait qu’il fut le théâtre d’évènements amenés à changer l’Histoire ; ainsi les états généraux de 1789 ou le traité de Versailles de 1919, qui mettait fin à la première guerre mondiale. La galerie des Glaces, le chef-d’œuvre de Versailles, est une salle de bal de 75 m de longueur, rythmée par 17 miroirs faisant face à un nombre égal de baies vitrées donnant sur les jardins. Le plafond est orné de peintures de Le Brun à la gloire de Louis XIV. Aménagé en 1670, le Grand Appartement du Roi célèbre la gloire de Louis XIV. Les salons de Vénus, de Diane, de Mars, de Mercure et d’Apollon sont chacun consacrés à un astre. Les sentiers incluent le tapis vert de l’Allée royale et des chemins plus étroits conduisant à des bosquets, dont celui du Théâtre d’eau, récemment redessiné par l’artiste Jean-Michel Othoniel.
Galerie des Glaces
La Galerie des Glaces est sans doute l’une des pièces les plus illustres du château. Prouesse technique, vitrine internationale de la puissance royale et des savoir-faire des artisans français, la Grande Galerie comme elle était appelée à l’époque est édifiée à partir de 1678 sous la direction de l’architecte Jules Hardouin-Mansart. Du long de ses 73 mètres, elle arbore les victoires politiques et militaires de Louis XIV sous forme de peintures décorant les voûtes. Toutes exécutées par Charles Le Brun, premier peintre du roi, les fresques s’articulent autour de la peinture centrale, qui représente la prise de pouvoir personnel du roi. La Grande Galerie devint ensuite la Galerie des Glaces, lorsque les 357 miroirs furent fixés sur les arcades. Les miroirs reflètent la lumière des fenêtres en face desquelles ils sont placés et renvoient l’image des somptueux jardins. Face à l’Orangerie sur la droite, se cache le Bosquet de la Reine. Véritable havre de paix très boisé, cet ancien labyrinthe
Les jardins
Retour en direction du château pour se plonger dans la beauté si précise et si douce de l’Orangerie, œuvre de Jules Hardouin-Mansart terminée en 1686. La meilleure vue serait celle de l’appartement de la reine au premier étage, mais celle du parterre des fleurs est déjà sublime. Tout y est réuni pour éblouir le roi et les visiteurs d’aujourd’hui, des orangers espagnols, Italiens et Portugais vieux de 200 ans ou encore des grenadiers et des palmiers. Le bassin circulaire vient rompre avec la linéarité des autres trajectoires et renvoie à la pièce d’eau des Suisses un peu plus bas. Les détails que l’on remarque à l’Orangerie, se retrouvent dans le parc avec cette couleur vert vif, des plantations parfaitement entretenues
• Les Bassins : De l’agitation du château au calme des jardins il n’y a qu’un pas. Tout l’art du jardin à la Française est concentré ici à 40min de Paris. De mai à octobre tout est mis en scène, les fontaines sont de nouveau en eau et les sculptures découvertes. Dès l’arrivée à proximité des jardins, la première vision est celle du Parterre d’eau divisé en deux bassins qui lance votre regard vers l’horizon. Il reflète de toute sa platitude le ciel trop souvent voilé qui le recouvre. Majestueuses sont les statues de bronze qui les ornent, représentant fleuves et rivières de France. Après quelques pas, c’est l’arrivée sur le bassin de Latone, marqué par un groupe central en marbre. Latone se dresse avec ses enfants, les regards dirigés vers le Grand Canal. Ce dernier dont les perspectives parfaites désirées par Louis XIV, s’étend sur plus d’un kilomètre et demi.