Le carnaval de Nice est le premier carnaval de France et l'un des plus célèbres du monde. Il se déroule chaque hiver à Nice, au mois de février durant deux semaines incluant trois week-ends, et attire plusieurs centaines de milliers de spectateurs. Il constitue la fête emblématique du calendrier événementiel niçois parmi les quelque 850 événements culturels, festifs ou sportifs qui s'y déroulent chaque année. Dans un écrin unique, la Promenade des Anglais, les élégantes batailles de fleurs sont une composante du Carnaval à ne pas manquer. Sur des chars décorés des plus belles compositions florales, des personnages vêtus de costumes extravagants lancent au public mimosa, gerberas, lys… Durant plus de 15 jours, la ville vit au rythme de cet événement authentique et féérique …prenez un passeport pour la fête et laissez la magie opérer…venez oublier les rigueurs de l’hiver sous le soleil de la Côte d’Azur ! Le Carnaval « Roi de la Gastronomie », va suivre le redéploiement du label de cuisine nissarde, tout en restant fidèle à sa vocation d'universalité. Comment mieux connaître et rencontrer un peuple qu'en s'invitant à sa table.
Plus importante manifestation de la Côte d’Azur
Le carnaval de Nice est depuis le moyen-âge une fête populaire importante dans le cœur de la région Niçoise. C’est un des carnavals les plus importants dans le monde qui se conjuguent aujourd’hui entre tradition et modernité. La bataille de fleurs comme le corso carnavalesque mettent en scène chars, grosses têtes, artistes de rue, troupes de musiciens et de danseurs pour le plaisir des yeux des petits comme des grands.
• Des origines moyenâgeuses : Au Moyen-âge, les niçois, avant de jeuner pendant 40 jours, selon la tradition catholique du Carême, profitaient d’une cuisine riche et copieuse pendant la période du carnaval. Cette période festive était accompagnée de bals, mascarades, danses et autres farandoles. Caché derrière des masques et des déguisements, il était d’usage de se moquer d’autrui et de s’exprimer librement. C’est en 1294 que l’on trouve la première mention du carnaval de Nice par Charles d’Anjou, Comte de Provence. Aujourd’hui, le carnaval dure plus de deux semaines et s’est ouvert sur le monde au travers de ses deux principaux évènements : la bataille des fleurs et le corso carnavalesque.
• Bataille de fleurs : respect de la tradition : À leur origine en 1876, les batailles de fleurs prenaient la forme de simples échanges de fleurs puis, au fil du temps, se muèrent en un véritable spectacle. Aujourd’hui, cet événement, qui a lieu cinq fois sur la durée du carnaval, valorise les fleurs azuréennes puisque 85 % de celles utilisées sont produites localement. Les 20 chars, de 7 mètres de long sur 2 mètres de large et 6 de haut, entièrement fleuris, paradent sur la Promenade des Anglais entre l’avenue des Phocéens et l’hôtel Négresco. Sur les chars, deux mannequins lancent 100 000 fleurs au public: glaïeuls, mimosas, gerberas, marguerites, roses, œillets... Tous les visiteurs repartent avec leur bouquet !
Les Carnavalier
Le Carnaval de Nice, l’un des plus importants du Monde par le nombre de grosses têtes, sujets et chars en carton pâte, repose complètement sur la participation des carnavalier. Ces hommes et ces femmes qui consacrent des milliers d’heures de travail à la réalisation de leurs œuvres ne sont pas des professionnels. Ils exercent des métiers et réservent leurs loisirs à la création carnavalesque. La subvention allouée à l’issue du concours leur permet de couvrir les frais engagés. Jusqu’à ces dernières années, le système parenté-cooptation était primordial pour la formation. Les femmes sont encore exclues de ce type de succession bien qu’elles participent activement aux différentes étapes de réalisation. Les jeunes ont aujourd’hui, de plus en plus de mal à sacrifier leurs loisirs et les anciens passent la relève à des professionnels, nouveaux gardiens des traditions de cet art populaire. Le thème du Carnaval est connu dès le printemps précédant, alors la "carnavalina", cette fièvre s’empare des Carnavalier : c’est l’exaltation de la conception, de la recherche d’idée, de l’étincelle créatrice. Ils font alors dessiner et peindre le sujet, char ou grosses têtes, par un maquettiste. Puis, le sculpteur modèle les visages avec de l’argile. Ensuite, il fabrique le moule de plâtre que le carnavalier recouvre de plusieurs couches de papier découpés en morceaux et encollés d’une mixion de farine et d’eau, pour donner le modèle définitif.