Située au sud-est de la mer Égée, Rhodes est une magnifique île grecque. Cette île est un lieu magique qui profite d'un climat doux pour le bonheur de ses habitants et des touristes. Entre monuments et paysages naturels, le visiteur n'a pas le temps de se lasser. Mais ce qui attire sans doute le plus de curieux c'est cet attachement au passé que la ville sait montrer à travers ses différents sites. La plus connue des îles du Dodécanèse est Rhodes, à quelques kilomètres des côtes turques, dont le port était gardé du temps de l'Antiquité par l'une des sept merveilles du monde, son fameux colosse : inutile toutefois de rechercher les traces de cette statue qui dépassait les 30 mètres de haut, il n'en reste aucune. La question revient souvent : la Crète est-elle indépendante, ou bien grecque ? La réalité peut être trompeuse : avec son caractère insulaire et ses traditions ancrées font de la Crète une entité bien particulière, mais faisant aussi partie intégrante de la Grèce...
Rhodes
Station de renommée internationale, Rhodes s'étend de part et d'autre de ses deux ports. Presque entièrement ceinturée par la ville moderne et vivante, la cité médiévale de Rhodes se serre derrière ses murailles, croissant de pierres léché à l'Est par la mer. A l'intérieur des remparts, c'est un dédale de ruelles pavées, d'arches et de passages étroits qui vous plongent dans le Moyen Age. On se perd à flâner dans les ruelles.
• Rhodes Ville : Au XIVe siècle, l’ordre militaire de l’hôpital, concurrent des templiers, fuit la Palestine face à l’avance musulmane. Il s’installe dans l’île : les « chevaliers de Rhodes » viennent de naître. Troquant le cheval pour la galère, ils s’intéressent moins à la lutte contre les Turcs qu’aux marchandises de leurs vaisseaux. Soliman le Magnifique les assiège et les déloge, en 1523. Ils laissent derrière eux un ensemble militaire et civil unique. Les remparts enserrent un réseau animé de ruelles où résonnent les rires des tavernes. Chaque portion de mur était défendue par une nationalité différente. Après le service, les chevaliers se groupaient par pays dans sept « auberges » qu’on voit dans la rue des Chevaliers.
• Nouvelle ville : Quittant les remparts de la vieille ville, on entre dans la nouvelle par la porte de Nea Agora, le nouveau marché, reconnaissable à son dôme blanc. A droite s’ouvre le Mandraki, le port principal devenu marina. Il est gardé par deux colonnes surmontées, l’une d’une biche, l’autre d’un cerf. Dressées par les Italiens, elles désignent l’emplacement du Colosse, tel que le voyait de manière erronée l’occupant d’alors. Celui-ci a également laissé le palais du gouverneur, de style néo-vénitien. En revanche,., qui porte le nom du chef d’état tombé au siège de 1523.
La Crète
Si l’on en croit Homère, Zeus serait né en Crète, y aurait grandi à l’abri d’une grotte et y aurait vécu avec la princesse Europe… Derrière le mythe, il y a l’Histoire : oui, la Crète fut bien le berceau de l’Europe puisqu’elle donna naissance à l’une de ses toutes premières civilisations, la minoenne (vers 2700 av. J.-C.), dont il reste de magnifiques palais à Knosós, Phaestos et Mália. Aujourd’hui, célèbre dans le monde entier pour sa cuisine diététique et son huile d’olive, la Crète l’est surtout pour ses plages évoquant des lagons polynésiens ! La plus grande île de Grèce (sa superficie est comparable à celle de la Corse) s’allonge d’est en ouest sur plus de 250 km... L’île est montagneuse, abrupte et sauvage...
• Sfakiá : Nichée dans une crique, au pied de la montagne, cette minuscule station balnéaire est sans doute l'une des étapes les plus sympathiques sur cette portion du littoral, qui voit débarquer une partie des touristes revenant des gorges de Samariás. Quelques rues en escalier, un petit port et une modeste plage de galets, Sfakiá (ou Hóra Sfakíon) n'a d'autre charme à offrir qu'une atmosphère tranquille...
• Ruines de Mália : Grande cité minoenne, Mália reste cependant fort méconnue. Cet impressionnant dédale de murs arasés dessine au sol un palais, mais aussi toute une cité d'artisans. L'intérêt majeur de ces ruines réside dans le fait que Mália cessa d'être habitée dès la fin du 2e millénaire av. J.-C., à la suite du cataclysme qui dévasta tout le Nord de la Crète. Aucune construction n'est venue perturber la cité.