« En Angleterre, tout est permis, sauf ce qui est interdit », plaisantait Winston Churchill pour décrire son peuple, à la fois avant-gardiste et néanmoins emprunt d’une tradition fortement ancrée. Londres, sa scène culturelle et son charme aristocratique, sont une parfaite représentation de ce paradoxe so british... Vos auteurs préférés vous indiqueront la voie à suivre afin de découvrir une des plus anciennes nations et son histoire passionnante : Shakespeare vous fera revivre les intrigues et les drames de la couronne royale. Mais peut-être préférerez-vous arpenter les rues de la capitale sur les traces de Sherlock Holmes ou bien revivre les grandes heures du romantisme anglais, muni des Hauts de Hurlevent… Quelles que soient vos préférences, vous trouverez sur votre chemin de quoi illustrer vos envies : mystérieux mégalithes de Stonehenge, vieilles demeures entourées de somptueux jardins ou châteaux médiévaux des Marches de Galles. Malgré l’antagonisme des Celtes et des Saxons.
Cambridge
Symbole de l’enseignement universitaire comme sa rivale Oxford, Cambridge, à une centaine de kilomètres au nord de Londres, bénéficie du doux parcours de la rivière Cam. Ses rives plantées de saules serpentent derrière les collèges de brique et de pierres patinées, longeant de magnifiques parcs et jardins. Réputée pour son enseignement scientifique, Cambridge allie tradition et modernité dans un cadre enchanteur.
• Les Collèges de Cambridge : Les collèges sont regroupés sur la rive orientale de la Cam. Chaque collège communique par un pont avec la rive opposée, dite The Backs, large étendue gazonnée parsemée d'arbres. Parmi les plus prestigieux, citons St John's, Trinity et King's College avec sa magnifique chapelle. Une promenade sur la Cam en punt vous réservera les plus jolies vues sur ces édifices, symboles de Cambridge.
• Chapelle de King's College : Construite entre 1446 et 1515, elle est l’aboutissement et la consécration du style gothique Perpendicular. Ses dimensions rappellent davantage celles du chœur d’une cathédrale que celles de la chapelle d’un collège. La nef à 12 travées s’élève verticalement, soutenue par des contreforts si minces qu’ils semblent venir encadrer les 25 vitraux du 16e s. La voûte de 2 000 t semble planer.
• St John's College : La visite du collège St John (fondé en 1511) est un voyage dans le monde de l'architecture. C'est le deuxième collège de Cambridge par ses dimensions ; son portail, décoré d'armoiries, est l'un des plus beaux de la ville. Les cours sont essentiellement de style Tudor. À l'arrière de la troisième cour, Kitchen Bridge permet d'accéder à New Court. Du pont (18e s.), on voit pont des Soupirs (Bridge of Sighs).
Cardiff
Que l’on ne s’y trompe pas ! Cardiff n’est pas une cité industrielle sans charme : un fier château se dresse à l’orée d’un immense parc, des maisons géorgiennes pleines de fantaisies architecturales bordent les rues. Et que dire du quartier de Cardiff Bay,dont l’audacieuse rénovation marque les retrouvailles de la capitale galloise avec la mer... Bref, la capitale mérite d’être explorée, avec le musée national du Pays de Galles.
• Musée national du pays de Galles : Les remarquables collections du musée national du pays de Galles se répartissent en trois sections principales. La section Histoire naturelle présente le cadre naturel et les écosystèmes du pays de Galles. La section Archéologie retrace, avec force objets et documents écrits, la vie quotidienne de la préhistoire à la période normande. Enfin, la section Peinture (Monet, Pissaro....).
• Cathédrale de Wells : La construction de la cathédrale de Wells, la première à avoir été construite en gothique Early English, dura près de trois siècles, de 1175 à 1508. Sa façade est spectaculaire : deux fois plus haute que large, elle s’étend sur presque 46 m et déploie l’un des plus riches ensembles de sculptures en Angleterre, 300 statues du 13e s. L’arc en ciseau de la nef est impressionnant et les superbes vitraux.
• Château de Cardiff : Sur les ruines d'un fort romain fut élevé un château fort (12e s.) au fier donjon. À la fin du 19e s. son propriétaire, le 3e marquis de Bute (1847-1900), qu'on tenait à l'époque pour l'homme le plus riche d'Angleterre, passa commande de travaux à l'architecte William Burges, en 1868. Celui-ci laissa libre cours à son imagination et réalisa une extraordinaire série d'intérieurs exotiques.