Pour tout voyageur curieux d'une culture insolite ou en pleine quête spirituelle, l'Inde est une destination incontournable, à visiter au moins une fois dans sa vie. Vous trouverez à New Dehli, la capitale, tout le nécessaire pour en prendre plein les yeux : les constructions, grandioses, tentent de se surpasser les unes les autres. Plongée au cœur d'une ville animée et pleine de charmes. Bien évidemment, ne manquez pas les sites de Delhi classés au patrimoine mondial de l'Unesco : le Fort Rouge, le tombeau de Humayun et Qutb Minar. Cosmopolite et densément peuplée grâce à une forte immigration de ruraux désirant s'établir en zone urbaine, Delhi fonctionne, comme beaucoup de villes indiennes, à double vitesse : une classe très riche et une majeure partie de la population très pauvre, d'où une mendicité omniprésente. Les rickshaws constituent un moyen de locomotion sympathique. Il ne faut pas hésiter à négocier, le montant exigé aux touristes est toujours plus élevé.
Des monuments emblématiques
Certains monuments emblématiques permettent de retracer les évènements et périodes majeurs de l'Histoire indienne. Le pays a été largement marqué par la longue période durant laquelle l'Empire moghol (1526-1857) régnait sur l'Inde. De nombreux bâtiments portent la trace de cette culture, comme par exemple le tombeau de Humayun, le deuxième empereur moghol et père de l'empereur Akbar, construit par son épouse en 1565. Le tombeau de Mirza Abul Mansur Khan, construit par son fils en 1753, est un monument moghol construit avant l'effondrement.
• Le Fort Rouge : A l’ origine un simple fort en briques, Akbar (akbar signifie « grand » en arabe) en fait ensuite un palais présidentiel pour son fils, après avoir décidé de faire d'Âgrâ la nouvelle capitale en 1558. Huit années furent nécessaires afin d'achever cette construction de style hindou. C'est également à Akbar que l'on doit la ville de Fatehpur-Sikrî, capitale de l'Empire moghol de 1571 à 1584, située à une quarantaine de kilomètres à l'ouest d'Âgrâ. La ville offre un mélange des traditions architecturales. Le Panch Mahal est la construction la plus insolites.
• Taj Mahal : Retour ensuite à Âgrâ pour admirer un site indien incontournable, le grandiose Taj Mahal, « le Palais de la Couronne », dont la construction commença en 1631. L'histoire approximative du monument est racontée dans un passage du film Slumdog Millionnaire. En réalité, il s'agit un immense mausolée de marbre blanc effectivement construit par l'empereur moghol Shâh Jahân pour son épouse, connue sous le nom de Mumtaz Mahal (« lumière du palais »), morte à son quatorzième enfant ! A sa mort, l'empereur fut également inhumé au Taj Mahal.
Un foyer spirituel hors normes
L'Inde est connue pour être un foyer spirituel et brasser de nombreuses religions et philosophies de vie : hindouisme, islam, chrétienté, bouddhisme, sikhisme, jaïnisme... New Delhi est, à l'image du pays, au carrefour des cultures religieuses. Vous pourrez y visiter le complexe de Qûtb Minâ, la « tour de la victoire », qui est le troisième plus haut minaret du monde et le premier en Inde. Il aurait été bâti, dit-on, pour célébrer le début du pouvoir musulman dans le pays. Sa construction commença sous le règne du premier sultan de Delhi en 1192.
• Lotus Temple : Le Lotus Temple, quant à lui, n'est ni hindouiste ni bouddhiste : il célèbre la religion monothéiste du bahaïsme, une religion récente (elle a été fondée il y a à peine 150 ans) mais qui compte plus de 7 millions de fidèles à travers le monde. Le Lotus Temple est considéré comme le « Temple-Mère » d'Asie du Sud. Mais vous serez peut-être plus intéressé par son architecture époustouflante que par sa portée spirituelle. Sous les pétales se cache une immense salle de prières des saintes écritures de la foi Bahaï et des Révélations divines..
• Temple de Lakshmi : A Delhi s'élève également le Temple de Lakshmi, la déesse de la beauté, de la fortune et de la prospérité, elle-même adorée par d'autres dieux. Le lieu est communément appelée Birla Mandir, du nom de la famille Birla qui fut à l'origine de sa construction en 1938. La particularité de ce temple hindouiste, c'est qu'il est ouvert à tous, même aux castes les plus basses et aux « intouchables » (ceux qui n'ont pas de caste, tout en bas de l'échelle sociale). C'est en effet à cette seule condition que Gandhi accepta d'inaugurer le temple.