Le littoral pacifique du Mexique semble béni des dieux du farniente. Parés d’une végétation luxuriante, les contreforts de la sierra Madre occidentale plongent ici dans un océan d’azur, préservant quelques baies ourlées de sable doré. Le tourisme de masse s’est certes entiché des grandes stations balnéaires, mais quelques villages de pêcheurs raviront les amateurs d’authenticité. Située dans la partie occidentale de la république, la côte du Pacifique est une frange de plus de 1700 kilomètres de plages, montagnes et vallées, qui comprend la zone s’étendant de Sinaloa jusqu’à la zone de Tehuantepec, dans l’Etat de Oaxaca. Son climat est tropical (approximativement 15 degrés au minimum et 32 degrés au maximum) dans la zone des plages et beaucoup frais, même froid, dans les zones montagneuses qui font partie de la Sierra Madre du Sud. Plus au sud, on remarquera quatre joyaux : Puerto Vallarta, magnifique ; la Costalegre, lieux de choix pour d’exclusifs hôtels resorts et spa ; le volcan de feu, situé à la limite de Colima ; et enfin la sublime ville de Guadalajara. Dans l’État de Michoacán, les plages de Maruata sont incroyables pour faire du surf. Enfin, dans l’État de Guerrero, vous pourrez visiter la pittoresque ville de Taxco et acquérir des bijoux en argent.
Matzatlán
Principale ville de l’Etat côtier de Sinaloa, Matzatlán est aussi considéré comme la capitale mondiale de la crevette, grâce à son importante flottille de pêche. Son statut de station balnéaire bon marché attire les touristes, Mexicains et Nord-Américains, depuis les années 1950. Dans la vieille ville, la présence hispanique n’a guère laissé de patrimoine architectural notable, hormis le teatro Angela Peralta, construit en 1860, la cathédrale au style néo mauresque (1890), et quelques hôtels particuliers entourant la plaza Machada. Le fuerte Carranza, construit par les Espagnols, rappelle combien le port et ses galions venant des Philippines suscitaient la convoitise des pirates anglais et hollandais. Acuario Matzatlán, le plus grand aquarium du Mexique présente un panorama complet de la faune marine de l’océan Pacifique, de l’hippocampe au requin, en passant par les macaires, les coryphènes et les espadons-voiliers. Zona Dorada, seize kilomètres de plages bordent le Pacifique.
Puerto Vallarta
Lorsque la sierra Madre occidentale se décide à rejoindre le Pacifique, l’union fait le délice des touristes. Le fond de la bahía de las Banderas, une des plus grandes baies du monde, est tapissé de plages de sable blanc, séparées par des contreforts rocheux à la végétation touffue, plongeant dans une mer d’azur où s’ébattent des centaines de dauphins… Il a suffi que Hollywood découvre Puerto Vallarta pour que le petit village de pêcheurs devienne, en quelques décennies, la plus huppée des stations balnéaires mexicaines. Tout a été conçu pour plaire au vacancier Nord-Américain, jusqu’au coût de la vie, plus élevé que dans le reste du pays. Le front-de-mer est surtout urbanisé au nord du centre ville, dans la marina Vallarta, le Nuevo Vallarta et les zones résidentielles de Flamingo Estates. Cependant le site demeure superbe. Si le développement immobilier effréné a largement transformé le visage de Puerto Vallarta, les ruelles pavées de galets et élégantes demeures.
Acapulco
Dans l’inconscient populaire, Acapulco sonne comme la quintessence de l’exotisme. Pour ceux qui découvriront la mythique station balnéaire mexicaine, gare aux déceptions. Le site de cette immense baie en demi-lune est certes superbe. Mais la ville ne cesse de grossir, comptant désormais 2 millions d’habitants, dont la plupart vivent du tourisme. La station favorite des habitants de Mexico (la capitale est à 3 h 30 de route) est dévouée au tourisme de masse, mais c’est aussi une authentique ville mexicaine, ainsi qu’une escale du jet set internationale : nombre de stars y possèdent une villa. Bref, Acapulco mélange et satisfait tous les goûts. A la nuit tombée, Acapulco offre un tout autre visage. L’animation nocturne est particulièrement intense, et l’illumination de la baie est un spectacle fascinant. Les noceurs ne se lasseront pas de la vue depuis certaines boîtes de nuit perchées sur les hauteurs, telles l’Extravaganza. Playa Condesa, la zone balnéaire la plus fréquentée d’Acapulco.