L’Amazone s'il n'est pas le plus long fleuve du monde, est sans aucun doute le plus grand, le fleuve qui prend sa source dans le lac andin de Lauricocha déverse à son embouchure, l'océan Atlantique, près du quart de l'eau douce de la planète. L'Amazonie, qui nécessite un tour-opérateur ou Lodge pour la découvrir, est une vaste serre naturelle abritant plus de 10 millions de formes de vie: 2.500 espèces de poissons, 50.000 espèces de plantes supérieures et un nombre infini d'insectes. L'Amazone draine un immense bassin de 8 millions de km², et traverse plusieurs pays d'Amérique latine le Pérou, le Venezuela, la Colombie, l'Equateur, la Bolivie et le Brésil. Il nourrissait autrefois une population de quatre millions d'Amérindiens. Depuis sa découverte par les Espagnols au XVIe siècle, l'Amazonie reste l'une des dernières parties sauvages de notre planète. Le Bassin amazonien s'étend sur 6 millions de km2 et neuf pays. Rien qu'au Brésil, il recouvre 60 % du territoire. La forêt amazonienne, poumon vert de la planète, renouvelle à elle seule la moitié de l'oxygène de la Terre. Elle est menacée par la déforestation : depuis l'arrivée des premiers colons, 550 000 km2 de l'Amazonie ont été déboisés. Les indiens du Brésil, la plupart des métis, vivent en Amazonie...
Belém
Belém, important port international à l’orée de l’Amazonie, séduit bien des voyageurs… À l’origine village indien, la ville a pris son essor avec l’exploitation du caoutchouc au milieu du 19e s. De cette activité économique florissante et des origines multiples des comptoirs commerciaux est née une cité à l’architecture d'influences européennes. Dans les rues, de Mercado Ver-o-Peso vous enivrer des saveurs amazoniennes.
• Marché de l'Açaí : Au pied du fort se tient la foire à l’açaí. Ce petit fruit noir est connu pour être riche en vitamine B1, magnésium et fer. Un aliment tellement nourrissant qu’il fait partie de l’alimentation de base des habitants d’Amazonie qui le consomment sous forme de jus ou de sorbet. Considéré comme un anabolisant naturel, de plus en plus de Brésiliens l’utilisent pour se forger un corps de rêve. Des corbeilles débordant d’açaí débarquent donc par centaines sur les quais dès 5 h du matin, dans une cohue où se mêlent porteurs et négociateurs.
• Palais Bolonha : Même si tous les meubles originaux en ont été retirés, le Palacete Bolonha mérite une visite car il s’agit d’un bel exemple de la folie architecturale qu’a connue Belém dans les années 1900. Son constructeur et propriétaire, Francisco Bolonha, fils d’un riche baron du caoutchouc, fit ses études d’ingénierie à Rio de Janeiro, puis à Paris où il se spécialisa dans l’architecture métallique. Avec quatre étages, ce palais était le plus haut bâtiment de la ville, un des plus luxueux aussi : eau courante, salle de bain et un système de ventilation !
Manaus
En arrivant à Manaus, en plein cœur de l’Amazonie, on a peine à imaginer le petit village d’Indiens qui était là jusqu’au 19e s… L’attrait du caoutchouc puis l’industrialisation en ont pourtant fait la troisième ville du Brésil ! Si elle sert surtout de point de départ aux excursions dans la forêt amazonienne, il suffit d’aller assister à un spectacle au Teatro Amazonas, de se promener sur le port flottant ou au marché municipal.
• La Rencontre des Eaux : La confluence du rio Negro et du rio Solimões, à 10 km à peine de Manaus, est un haut lieu touristique, parce que c’est là que se forme officiellement le fleuve Amazone, mais aussi parce que cette « rencontre des eaux » s’effectue d’une manière étonnante. Le rio Negro a une eau noire, au taux d’acidité élevé, alors que le rio Solimões est un fleuve dit « blanc », chargé en limon, au pH basique ; leurs eaux ne se mélangent donc pas tout de suite. Sur plus de 10 km, les courants noir et crème restent séparés, comme huile et vinaigre.
• Rio Negro : C’est sur le Rio Negro que s’organisent les excursions et les voyages itinérants. En effet, grâce à son acidité élevée, le nombre des moustiques est plus faible et le voyage plus agréable ! En remontant ses affluents, on découvre de nombreuses communautés de Caboclos qui vivent le long des fleuves. À 5h de bateau de Manaus on rejoint les îles Anavilhanas, l’un des plus grands archipels fluviaux du monde, composé de plus de 400 îles dispersées sur 100 km. Classé réserve naturelle, c’est un lieu privilégié pour observer les oiseaux, les lamantins.