A première vue, Dodoma ne présente aucun intérêt. Et, à y regarder de plus près, aussi. Dodoma est la capitale désignée de la République Unie de Tanzanie. Située au centre du pays, elle accueille 204 000 habitants. Historiquement, la ville était un caravansérail. Elle est aujourd'hui située sur la voie ferrée qui relie Dar es Salam à Kigoma. Mais malgré sa situation géographique centrale, Dodoma reste secondaire par rapport à Dar es Salam. La Tanzanie, appelée officiellement République unie de Tanzanie, est un pays d'Afrique orientale, ouvert sur l'océan Indien. La Tanzanie continentale partage ses frontières avec huit pays: le Kenya au nord-est, l'Ouganda au nord, le Burundi, le Rwanda et le Congo-Kinshasa à l'ouest, la Zambie, le Malawi et le Mozambique au sud. Par ailleurs, trois lacs constituent des frontières naturelles en Tanzanie: le lac Victoria (séparant la Tanzanie de l'Ouganda), le lac Tanganyika (partagé entre la Tanzanie, le Burundi et le Congo-Kinshasa) et le lac Malawi (séparant le Malawi du Mozambique. Le pays compte une partie sur l'océan Indien, à 40 km de la côte tanzanienne: les îles de Zanzibar, Pemba et Mafia. Le terme de Zanzibar désigne trois entités: un archipel, son île principale et sa capitale (Zanzibar Town). Le véritable nom de Zanzibar est Unguja.
Dar es Salam, capitale effective
Dar es Salam est la plus grande ville de Tanzanie. Son nom signifie "port de la paix". Ancien village de pêcheurs transformé en port commercial à la fin du XIXème siècle, Dar es Salam est aujourd'hui une métropole imposante d'1,5 millions d'habitants. Les différents quartiers de la ville offrent un contraste saisissant, et le mélange de culture se fait ici sans agressivité. Il est d'ailleurs intéressant de constater qu'il n'y a aucun bidonville à Dar es Salam. Le centre-ville regorge de rues animées. Le marché Kariakoo, typique et pittoresque, est un passage obligatoire.
• Collection archéologique : Celui-ci abrite une importante collection archéologique, notamment des fossiles de Zinjanthrope (Australopithèque). Il présente également l'histoire du commerce des esclaves à Zanzibar, histoire sordide et souvent méconnus des visiteurs occidentaux. Aux antipodes du centre-ville, le quartier administratif, au nord de la ville, est une succession de boulevards ombragés. A une dizaine de kilomètres de centre-ville, un village-musée reconstitue des demeures typiques des diverses de Tanzanie. La plage la plus proche de la ville est Oyster Bay.
• Havre de paix en arabe : Dar Es-Salaam est une contradiction à son nom. C'est une ville multiculturelle animée avec des marchés colorés tels que le marché Kariakoo, qui est un véritable tohu-bohu de la vie locale, ainsi qu'un endroit intéressant pour faire du shopping à Dar Es Salaam. En dehors de cela, les incontournables de la ville sont le musée national Tanzanie avec les découvertes archéologiques antiques, le Musée du Village et les jardins zoologiques. Le musée du village, situé au nord de la ville, présente la vie d’un village traditionnel tanzanien.
• Divertissements et loisirs : Outre les sites culturels et historiques de Dar Es Salaam, la ville a également des possibilités pour le divertissement. Si la vie nocturne d'une capitale africaine est quelque chose que vous n'êtes pas prêt à essayer, vous pouvez également choisir des moyens plus pacifiques pour profiter de votre séjour à Dar Es Salaam. L'île vous offre aussi les meilleures installations de la ville pour le bronzage, que vous apprécierez plus si vous prenez un ferry pour l'île ensoleillée de Zanzibar, située au large des côtes de Dar Es Salaam.
Visiter Zanzibar
La ville principale et capitale de Zanzibar porte le même nom que l'île, c'est une déformation swahilie de Zendj el Bar, une expression arabe signifiant « terre d'esclaves ». Le quartier de Stonetown n'a de charme que pour les amateurs de nostalgie car bien des maisons sont à l'abandon et se délitent, d'autres sont défigurées par des toits en tôle ondulée. Pourtant, depuis quelques années, le gouvernement tanzanien encourage les propriétaires, chassés de l'île par la révolution de 1964, à revenir et à remettre en état leur maison. L'évolution est encore timide mais quelques maisons ont fait l'objet de restaurations. La promenade dans les rues étroites et fraîches mène vers la cathédrale Saint-Joseph, construite sur l'emplacement de l'ancien marché aux esclaves. Le musée contient quelques souvenirs : des objets ayant appartenu à Livingstone, des outils...