La Gambie est « coincée comme une banane entre les dents du Sénégal », a écrit l’historien burkinabé Joseph Ki-Zerbo. De fait, ce long couloir de 300 km dans lequel coule le fleuve Gambie, et où la population parle anglais et pratique le cricket, contraste beaucoup avec le Sénégal francophone qui le prend en sandwich au nord comme au sud. Touristiquement parlant, la Casamance, et en particulier la Basse Casamance, constitue certainement le joyau du Sénégal. Elle possède tous les ingrédients d’un tourisme réussi : belles plages sans barre, climat agréable en toutes saisons, grandes forêts où poussent fromagers, manguiers, cocotiers et palmiers à huile, innombrables bras du fleuve Casamance et les bolons qui évoquent les bayous de la Louisiane et offrent un sanctuaire à une faune très riche. Considérée par beaucoup comme la plus belle région du Sénégal et d’Afrique de l’ouest, la Casamance qui tire son nom du fleuve Casamance est situé au sud-ouest du Sénégal, entre la Gambie et la Guinée-Bissau. Les ornithologues ne seront pas déçus ! Une fois en Casamance, la forêt devient dense, l’eau abondante. C’est un monde exubérant ou une végétation luxuriante nous entourent. Avec ses plages et ses vergers, la Casamance apparait comme un jardin d’éden.
La Gambie
Cette curieuse enclave née des partages hasardeux entre grandes puissances coloniales européennes au XIXe siècle est cependant devenue la coqueluche des estivants amateurs de belles plages et de soleils lointains pas encore trop déflorés. Des Anglais, des Scandinaves, des Allemands et quelques Français, prennent chaque année la direction de Banjul, admirablement située entre la côte atlantique et le bord de l’estuaire du fleuve Gambie. Banjul est un port de commerce pour l’exportation de l’arachide, entre autres, situé sur l’estuaire de la Gambie.
• Porte d’entrée vers la Casamance : La ville fait également office de porte d’entrée vers la Casamance au sud car la N5 est coupée par le fleuve qu’il faut passer par le bac. Ouverte depuis longtemps au tourisme, Banjul offre d’excellents équipements : restaurants et hôtels de tous standings, nombreux bars et dancings, marché et boutiques d’artisanat qui proposent de beaux batiks, de la sculpture sur bois et des bijoux d’or et d’argent filigranés. Dans les rues des quartiers populaires ont très souvent lieu des « tam-tams », réunions traditionnelles de danseurs.
• La tabaski : De confession musulmane, les Gambiens ont bâti plusieurs mosquées dans la capitale et célèbrent avec pompe la plupart des grandes fêtes de l’islam, comme la tabaski (fête du mouton), commémorant le sacrifice d’Abraham. A la fin de l’année a lieu une manifestation non religieuse : la fête des fanals, sorte de carnaval où la foule en liesse promène des chars et des lanternes en papier. Tout le long de la côte, aux portes de la ville, s’étendent des plages : Cape Point, Fajara, Bijilo, Brufut et Kartung où grandes chaînes hôtelières sont installées.
La Casamance
Touristiquement parlant, la Casamance, et en particulier la Basse Casamance, constitue certainement le joyau du Sénégal. Elle possède tous les ingrédients d’un tourisme réussi : belles plages sans barre, climat agréable en toutes saisons, grandes forêts où poussent fromagers, manguiers, cocotiers et palmiers à huile, innombrables bras du fleuve Casamance et les bolons qui évoquent les bayous de la Louisiane et offrent un sanctuaire à une faune très riche. De surcroît sa mosaïque de populations ayant réussi à sauvegarder l’authenticité de leurs traditions contre les assauts de la modernité a été et demeure un champ d’investigations privilégié pour sociologues, philosophes, historiens, etc. Des survivances du régime matriarcal dans de petits royaumes dirigés avec autorité et organisés par des reines, dont la reine Sibet, sont réputées.
• Les bolons : Au centre artisanal se trouve également la coordination du tourisme intégré, expérience originale qui permet à des petits groupes de touristes d’être hébergés dans d’authentiques cases diolas construites en brousse près des villages et dans des sites particulièrement beaux : grandes forêts, bords de mer ou de fleuves, etc. Les chambres, dans des cases à impluvium ou à étages typiques, sont louées pour des sommes très modiques. Elles offrent des repas et proposent des promenades en pirogue… ou d’aider les Diolas au travail dans les rizières.