Vous émerveiller et vous étonner, c’est la promesse de ce nouveau numéro de GEO Collection, une édition spéciale au format panoramique. La majesté des chutes Victoria, entre Zambie et Zimbabwe, la douceur poétique du Val d’Orcia, en Toscane, du lac Bogoria, au Kenya, ou des rizières de Yuanyang, en Chine, etc. Notre planète est un enchantement et, surtout, on réserve bien des surprises… à qui sait se trouver au bon endroit, au bon moment. Avec, à la prise de vue, une équipe de talentueux photographes, les globe-trotteurs russes d'Air Pano. On contemple le décor comme le ferait un géant perché sur un promontoire ouvert sur l’infini. On tourne sur soi-même, on promène les yeux entre ciel et terre...
Un délice de vertige horizontal
Ce genre d’instant, souvent, est éternel. On est monté au sommet d’une colline, d’une montagne, d’une tour. Le paysage s’ouvre alentour. En bas, une rivière, un jardin, une dune, un animal ; en face, les nuages qui dessinent au sol les ombres et les lumières. On contemple le décor comme le ferait un géant perché sur un promontoire ouvert sur l’infini. On tourne sur soi-même, on promène les yeux entre ciel et terre, on fait des photos par dizaines. C’est un délice de vertige horizontal. Le plaisir de regarder le monde à 360° était autrefois réservé aux pilotes d’hélicoptère, aux spectateurs de la Géode ou à Yann Arthus-Bertrand. Avec les technologies d’aujourd’hui, les possibilités se sont multipliées : fonction panoramique sur les appareils photo, caméras 360°, drones, multicoptères, casques de réalité virtuon… On peut voir le monde à la manière d’un aigle. Le paysage, à lui seul, ne fait pas la photo, la technologie non plus. On a tous manipulé la fonction «pano» de notre smartphone ou tenté de faire des clichés successifs d’un paysage, ensuite collés bout à bout sur l’ordinateur. Le résultat est décevant : l’œil photographique n’a pas capté ce qui a tant séduit l’œil réel. Voilà pourquoi nous avons, pour ce numéro exceptionnel de GEO, fait appel à une «bande» de huit photoreporters basés à Moscou qui, tout au long de l’année, parcourent la planète avec le matériel, le temps – et une ténacité à toute épreuve – pour produire de véritables tableaux, en panoramique. Et même davantage car quarante de leurs clichés sont disponibles sur notre application GEO AIR 360. Là, vous pourrez, sur votre tablette, plonger dans l’image, y circuler, visualiser le décor en trois dimensions...
• L'huile d'argan, l'or blanc du Maroc : L'arganier ne pousse que dans le Sud-Ouest du Maroc. Depuis des siècles, des femmes extraient de ses fruits une huile recherchée pour sa saveur et ses bienfaits sur la peau. Il y a peu, il aurait été impensable pour une villageoise marocaine d'avoir une activité hors de son foyer. Ils sont aujourd'hui nombreuses à travailler dans des coopératives féminines Cet arbre fruitier pousse traditionnellement dans l’Atlas marocain dans la plainte du Souss (sud-ouest du Maroc) l’arganeraie couvre environ 800 000 hectares, soit environ un sixième de la forêt marocaine -, et dans la région de Tindouf, à l’ouest de l’Algérie. Sa durée de vie varie de 150 à 200 ans.
• Bahia, chasseurs d'émeraudes : Arrivé au Brésil il y a vingt ans avec un baluchon et une guitare, le Suisse Daniel Kläy a fait du chemin depuis. Ce négociant en pierres précieuses, l'un des plus en vue de Bahia, se passionne pour les émeraudes. «360°-GÉO» l'a suivi dans cette quête, plus difficile depuis que le gouvernement brésilien a décidé de réglementer l'exploitation des mines A peine débarquée du ferry, on plonge avec ravissement dans le dédale de ruons de la vieille ville. On découvre l’histoire de Bahia, la présence Portugaise, la traite des esclaves… Un vrai filon d’émeraude et apprendre à reconnaître dans un caillou brut, la future pierre, qui une fois finement taillée, sera d’une valeur inestimable…
• Islay, le secret du whisky : L'île d'Islay offre au whisky sa tourbe, son eau pure et son air marin iodé. Cette île du bout du monde, dans l'archipel des Hébrides, forge le caractère de ses habitants. Mark Reynier, propriétaire de la distillerie Bruichladdich, y produit le whisky le plus fort du monde, sa teneur en alcool atteint 88%. Bowmore produit un whisky moyennement tourbé (25 ppm) mais utilise aussi une maturation dans des fûts utilisés précédemment pour faire du sherry. La nouvelle distillerie, Kilchoman, a commencé la production en 2006. Elle est située, contrairement aux autres sur la côte atlantique. Les autres distilleries de l'île font des whiskies avec des styles variés...